Liste des mots, formules et expressions pour convaincre n’importe qui
Contenu
Convaincre ou persuader
Dans les deux cas il s’agit d’amener à croire, à penser ou agir à une certaine façon par contre la façon dont on amène quelqu’un à agir d’une certaine façon est importante.
Convaincre : c’est amené quelqu’un à admettre une certaine façon de penser en lui exposant les raisons pour l’adopter quand on veut convaincre quelqu’un cela implique une démarche faisant plutôt appel à la raison avec les arguments explicites et rationnels, et dans le mot convaincre il y a aussi le mot vaincre cela évoque une opposition à la personne à convaincre.
Persuadé : c’est amené quelqu’un à croire, à penser, à vouloir, à faire quelque chose en jouant sur sa sensibilité, c’est à dire qu’on on veut persuadé quelqu’un on suppose des arguments moins rationnels mais plutôt émotionnels avec un sous-entendu, on recherche une adhésion complète de l’autre aussi bien sentimentale qu’intellectuel
Bienvenue dans cet article nous allons voir des techniques pour convaincre n’importe qui et nous allons nous appuyer sur la psychologie humaine.
Techniques pour convaincre
Comme c’est dit nous allons voir des techniques de conviction qui vont vous permettre et bien d’accélérer les prises de décision dans n’importe quelle situation de la vie personnelle et professionnelle alors ces techniques ont été mises en avant par des chercheurs en psychologie sociale donc ça veut dire que tout simplement ça a été prouvé scientifiquement. Il ne s’agit pas d’une certitude absolue (100 % de réussite) ce ne sont que des techniques qui vont favoriser une acceptation.
Petit rappelle également qu’est ce qui fait la différence entre l’ influence et la manipulation et bien c’est très subtil c’est tout simplement l’intention que vous y mettez derrière donc on aura tendance à dire que si l’intention est bonne et que la prise de décision que l’interlocuteur va effectuer et dans ses propres intérêts on parlera d’influence si a contrario les techniques que je vais vous partagez sont utilisés pour faire prendre une décision à votre interlocuteur qui ne va pas dans ses intérêts mais qui sert plutôt les vôtres on parle donc de la manipulation.
Le pied dans la porte

Cette technique c’est une des grandes classiques de l’influence elle consiste tout simplement à se poser la question quelle est l’action finale attendue chez mon interlocuteur une fois que vous avez est bien défini quelle est l’action attendu la première étape consistera à émettre une demande de moindre envergure un premier petit pas qui sera beaucoup moins engageant pour votre interlocuteur afin de le conditionner, le mot est là c’est du “conditionnement” le conditionner à vous donner un “oui” sur la demande finale qui est la véritable demande.
La technique du pied dans la porte est la traduction française de « foot in the door ». Vous pourrez aussi la trouver sous le nom de la technique du « doigt dans l’engrenage ». Elle a été mise en évidence en 1966 par les chercheurs Freedman et Fraser.
L’expérience de Freedman et Fraser :
Ils commencent par définir deux groupes distincts.
Groupe A
Les deux chercheurs se font passer pour des enquêteurs qui étudient les habitudes alimentaires des américains. Ils demandent aux ménagères si elles peuvent accueillir chez elles des personnes dans le but d’examiner le contenu de leurs placards. Ainsi l’équipe d’enquêteurs pourra établir une liste complète des produits de consommation s’y trouvant.
Groupe B
Dans la condition expérimentale, Freedman et Fraser appellent les sujets du groupe B trois jours avant de formuler leur requête. Cet appel téléphonique leur permet de poser aux ménagères huit questions concernant leurs habitudes de consommation. La suite de l’expérience ne change pas par rapport à la condition de contrôle : les deux chercheurs demandent aux ménagères si elles sont d’accord pour accueillir des enquêteurs qui fouilleront dans leurs placards pour établir une liste précise des produits qu’ils contiennent.
Résultats
- Dans le (groupe A), 22,2% des personnes interrogées ont accepté.
- Dans le (groupe B), 52,8% des personnes interrogées ont accepté.
Tout commence par un comportement peu coûteux et dans un contexte de libre choix (nous assurant ainsi sa réponse affirmative) puis s’ensuit une faveur connexe, d’une plus grande ampleur, qui est celle que nous voulons vraiment obtenir.
La porte au nez

La technique de la porte au nez cette fois ci consiste à effectuer une demande qui est plutôt de nature inacceptable ou qui est extrêmement ambitieuse et pour laquelle vous avez de fortes chances de recevoir un nom donc ça consiste lorsque vous préparez votre demande à se poser la question à la quelle est l’action attendu encore une fois quelle est la finalité qu’est ce que je souhaite obtenir il a volontairement placé la barre plus haut donc c’est également un principe qui est très utilisé en négociation lorsqu’on commence par une position qui est très ambitieuse
Exemple de l’expérience de Robert Cialdini qui a mis en évidence cette technique en 1975.
Une première demande (coûteuse) a été formulée auprès des étudiants : parrainer un adolescent d’un centre de détention pour jeunes délinquants, deux heures par semaine et ce, pendant deux ans. Après le refus de cette requête, les expérimentateurs ont alors proposé aux mêmes étudiants une sortie unique de deux heures durant laquelle ils parraineraient un des garçons du centre de détention. Cette façon de procéder a permis de tripler le nombre d’acceptations de parrainage pour la sortie unique, par rapport à un groupe d’étudiants auxquels seule cette sortie unique était proposée.
Précéder une demande plus ou moins coûteuse par une autre demande, encore plus coûteuse, la première demande provoque inévitablement un refus, mais elle prédispose l’interlocuteur à accepter plus facilement la demande suivante.
L’utilisation de la citation
Une citation connue peut être adaptée de différentes façons, en la modifiant légèrement, selon le goût, le besoin ou parfois la mémoire plus ou moins défaillante du citateur. Dans un débat, une citation n’a pas besoin d’être nécessairement citée en entier. Dans le cas d’un trou de mémoire, on peut néanmoins y faire allusion et l’expliciter sans la citer. Tout l’art réside autant dans le moment choisi pour dégainer sa citation que dans la façon dont elle est amenée. En réalité, le contexte d’origine d’une citation n’a pas souvent besoin d’être intimement partagé par le citateur. On peut utiliser certaines citations en se dissociant complètement de l’époque où elles ont été crées. Prenons un exemple :
Boileau a ainsi traité un de ses ennemis : J’appelle un chat un chat et Rollet un fripon. Il est courant aujourd’hui d’entendre : J’appelle un chat un chat. Par cela, on veut dire qu’on n’hésite à nommer clairement les choses, même si cela peut avoir des conséquences négatives. Mais on entend également : J’appelle un chat un chat et X un fripon. Ce faisant, on adapte la citation au contexte voulu. Généralement on prend pour cible une personnalité connue et controversée, soit dans son entourage immédiat (directeur, chef, supérieur, collègue, etc.) ou dans le contexte national politique ou social et international (chefs d’état, politiciens, grands patrons, chef religieux, syndicalistes, artistes, etc.). Certaines citations sont donc manipulables à l’envi. Une citation telle que celle de Boileau est datée de par son allusion à un personnage du XVIIe siècle, mais son idée centrale est tellement claire et forte qu’en changeant le nom de la personne citée, on retrouve toute la pertinence de la citation dans tout autre contexte. Une restriction toutefois, si l’on tient à respecter les règles et l’esprit de la culture : comme beaucoup d’autres, la citation de Boileau ci-dessus est en fait un alexandrin de pure facture. Pour honorer le grand versificateur qu’était Boileau, on se doit de lui rendre un alexandrin parfait, c’est-à-dire que le mot Rollet doit être remplacé par un nom à deux syllabes. Ainsi, dans le contexte politique français, trouve-t-on maints exemples qui rentrent à merveille dans cet alexandrin : J’appelle un chat et un chat et Giscard / Chirac / Sarko / Hollande / Macron … un fripon. L’utilisation de l’abréviation Sarko se justifie au nom de la licence poétique (autorisée par les règles). Quant à Hollande, les puristes pourront apprécier à quel point le « e muet final » de ce nom se combine merveilleusement bien avec la voyelle initiale du mot suivant « un », réalisant par là même une liaison parfaite. Quelles immenses joies permet l’art de citer !
source : Convaincre pour vaincre De l’usage des citations de Bertrand Hourcade
L’émotion gouverne les hommes
L’immense majorité des Hommes (« Hommes » au sens de l’humanité) possède le même système de prise de décision :
- Il faut les convaincre émotionnellement d’abord.
- Puis leur donner des arguments rationnels qui vont leur permettre de légitimer la décision émotionnelle qu’ils ont prise.
Il faut toujours chercher à susciter l’émotion en premier lieu. Et cela est vrai pour n’importe quel type de présentation. Que vous présentiez votre mémoire sur l’état de la pollution des eaux du lac Léman, ou que vous pitchiez votre projet de start up. Il y a toujours moyen de faire appel à l’émotion de votre auditoire. Alors faites le.
L’un des meilleurs moyens d’embarquer les gens avec vous est de leur raconter une histoire. C’est cela le fameux « story telling ».
Source : Devenir un Orateur Pro: Conseils et techniques pour devenir ce que vous méritez d’être de François Fleuve
Le storytelling consiste à faire émerger une ou plusieurs histoires à fort pouvoir de conviction et de séduction. Simples anecdotes ou discours entiers, ces histoires permettent de véhiculer des messages avec plus d’efficacité.
Expressions et formules pour convaincre
L’argumentation privilégie certains modes d’expression et tournures qui correspondent à des fonctions précises.
Introduire, poser le problème | On parle beaucoup de… ; certains affirment que… ; dans une étude sur…l’auteur affirme que… ; on dit que.. |
Introduire un exemple | Par exemple ; ainsi ; comme en témoigne ; comme l’indique ; considérons par exemple le cas de ; tel est le cas par exemple de ; si l’on prend le cas de ; l’exemple le plus significatif nous est fourni par ; l’exemple de… confirme que… ; cette situation montre / prouve que… |
Hiérarchiser ses arguments | Commençons / on commencera par ; il faut d’abord rappeler que ; une première remarque s’impose sur… |
Marquer une transition | Venons-en à présent à la question de ; après avoir traité de la question de ; passons à… |
Insister, mettre en valeur | Il faut souligner que ; n’est-il pas vrai que ; rappelons que ; on notera que ; essentiellement ; au premier chef ; non seulement…mais aussi ; à plus forte raison ; d’autant plus que… |
Enumérer, classer | Tout d’abord / de plus / ensuite / en outre / enfin ; en premier lieu/ en deuxième lieu/ en dernier lieu ; premièrement/ deuxièmement… ; d’une part… d’autre part ; on sait déjà que / plus important encore / il faut aussi compter avec… |
Récapituler, résumer | Au fond ; tout bien réfléchi ; toute réflexion faite ; après tout ; en somme ; en fin de compte ; finalement ; en définitive ; bref ; pour résumer ; en définitive ; en résumé ; en un mot… |
Exprimer un point de vue personnel | Selon moi ; en ce qui me concerne ; pour ma part ; il me semble que ; à mon avis ; personnellement je pense que ; à mon sens… |
Exprimer la certitude | Il est certain / incontestable / évident que ; il va de soi que ; je ne doute pas que… |
Exprimer le doute | Je doute que ; je ne pense pas que ; il est peu probable que ; on doit s’interroger sur ; je ne suis pas tout à fait convaincu que… |
Exprimer la probabilité | Il est probable / possible que ; il se peut que ; il semblerait que ; on pourrait envisager que… |
Souligner une similitude | Il en va de même pour ; également ; de la même manière… |
Attirer l’attention du destinataire | Rappelons ; notons que ; sait-on que ; il faut signaler que ; et n’oublions pas que… |
Associer le destinataire | Vous n’ignorez pas que ; nous savons tous que ; vous conviendrez que… |
Conclure | Nous avons donc vu que ; ainsi ; il apparaît bien pour finir que ; je terminerai en disant que… |